L’Institut Pasteur d’Algérie co-construit des solutions pour la santé publique dans le pays
Sous l’égide du ministère de la Santé algérien, l’Institut Pasteur d’Algérie a organisé le jeudi 17 avril 2025, dans la wilaya de Constantine, une journée d’information sur la surveillance de la grippe et la stratégie de vaccination, au profit des médecins coordinateurs, épidémiologistes, infectiologistes et généralistes, des wilayas de l’est Algérien. Cette journée a été animée par le Pr Fawzi Derrar, directeur général de l’Institut, le Dr Nassim Ayad, responsable du Laboratoire de modélisation et de biostatistiques à l’Institut, le Dr Samia Hammadi, directrice de la Prévention au ministère de la Santé, et le Dr Naziha Atoui, épidémiologiste.
Le Dr Ayad a d’abord présenté un aperçu des données virologiques de la saison 2024-2025 (points forts / points faibles), avec des essais de modélisation. Puis le Pr Derrar a présenté l’expérience de la stratégie de vaccination de l’Institut Pasteur d’Algérie, avec les hauts et les bas.
Ensuite, un débat a été ouvert avec les participants. L’objectif principal était de permettre aux acteurs du terrain (l’opérationnel) d’exprimer toutes leurs contraintes de la manière la plus exhaustive possible, de difficultés en apparence insoluble à la proposition d’actions concrètes. Ces dernières ne peuvent venir que de celles etde ceux confrontés, au quotidien, à la gestion et à la coordination des activités de surveillance et de vaccination.
La santé n’est pas un produit
L’attention affichée à la fin de la journée par chacun et la motivation véhiculée par la participation des collègues, a fait rappeler certains fondamentaux de la ressource humaine et du leadership, que sont l’écoute active, les biais cognitifs et émotionnels inter et intragénérationnels, penser la complexité, la conduite du changement (dans un contexte de santé globale).
Il ne s’agit pas du marché des services, ni de produits commerciaux ou industriels, mais de la santé de chacun d’entre nous, la santé publique, dont le compte de résultat ne vous fait pas apparaitre un résultat net chiffré (le bien être) ni des impôts ou autres taxes que l’on pourrait utiliser pour traiter ou pour prévenir : le bénéfice n’est autre que la vie des personnes concernées !
Le bilan de tout cela est que tous ces acteurs cités plus haut et les autres à venir, sont le patrimoine de notre système de santé.
Cet article est adapté d’un communiqué de l’Institut Pasteur d’Algérie.