Quoi de neuf dans le numéro d’avril 2025 de l’African Physics Newsletter ?

Stéphane Kenmoe (Photo: Universität Duisburg Essen)
Stéphane Kenmoe (Photo: Universität Duisburg Essen)

Le rédacteur en chef de l’APN plante le décor de la nouvelle édition

Chers lecteurs de la Lettre d’information sur la physique en Afrique,

Je suis ravi de vous présenter le contenu du premier numéro de votre lettre d’information pour l’année 2025. Avant d’entrer dans le vif du sujet, j’aimerais revenir sur les éditions précédentes.

Comme vous l’avez peut-être remarqué, la lettre d’information a été publiée trois fois l’année dernière. Ce changement dans le calendrier de publication reflète la professionnalisation croissante, tant du contenu que de la publication de la newsletter. Ces dernières années, le volume de publication a considérablement augmenté.

Toutefois, votre équipe éditoriale, en accord avec notre éditeur, l’American Physical Society, a compris la nécessité de vous proposer un contenu encore plus attrayant et intéressant, tout en restant au fait de l’actualité des sciences physiques sur le continent et dans les diasporas africaines. Cette nouvelle donne a bien sûr renforcé la sélectivité et la rigueur du traitement des informations qui vous sont proposées. Vous avez sans doute remarqué la régularité du volume de la newsletter, la représentation géographique plus équilibrée des contributeurs et la clarté et la concision accrues de chaque article.

L’astronomie en plein essor

Pour en revenir au contenu de cette nouvelle édition, ce n’est un secret pour personne que les informations contenues dans la newsletter sont fraîches et pertinentes. Comme d’habitude, nos rédacteurs ont parcouru le continent pour vous, des grandes métropoles aux régions les plus reculées, où des personnes exceptionnelles s’efforcent d’inspirer les jeunes, de donner vie à des institutions et à des initiatives visant à renforcer les capacités, à créer des réseaux, à mener des projets de recherche et à tracer la voie vers un avenir radieux pour le continent. Il est formidable de voir la diaspora africaine travailler d’arrache-pied pour bâtir des sociétés savantes stables et productives, comme c’est actuellement le cas avec la toute jeune Société astronomique mauritanienne. Pendant ce temps, leurs homologues d’Afrique australe s’efforcent de mettre l’astronomie au service du développement durable.

Que dire des stratèges à la tête de la Stratégie africaine pour la physique fondamentale et appliquée, qui ont mobilisé des centaines de physiciens d’Afrique et d’ailleurs autour de cette stratégie salutaire ? Depuis le lancement de cette initiative il y a quelques années, nous avons rendu compte de ses progrès étape par étape, et nous sommes fiers de la voir aboutir, augurant un avenir meilleur pour la physique africaine, au moins pour la décennie à venir.

Inspirer la jeune génération

De plus en plus, les femmes scientifiques africaines racontent leur expérience. Dans ce numéro, nous vous présentons deux portraits inspirants, issus des régions montagneuses d’Afrique de l’Est et des rives du Bou Regreg en Afrique du Nord. Leurs parcours personnels ont pour but d’inspirer la jeune génération, en mettant en avant leurs difficultés, mais aussi le triomphe de leurs aspirations, grâce à leur courage et leur détermination.

L’excellence scientifique est de moins en moins polarisée et concentrée entre le sud et le nord de l’Afrique. Il est vrai que ces deux parties du continent abritent des centres d’excellence tels que le NITHeCS en Afrique du Sud, des initiatives de renforcement des capacités (par exemple, les écoles EGYPlasma en Égypte) et des projets de recherche collaborative internationale (par exemple, le projet photovoltaïque entre le Maroc et la Turquie) d’un niveau remarquable. Mais il est aussi significatif de constater une forte mobilisation internationale à travers l’Afrique subsaharienne. Du Nigeria au Ghana, par exemple, la caravane mobile de renforcement des capacités en méthodes et applications de structure électronique est en cours. Des dizaines de jeunes d’Afrique de l’Ouest et d’ailleurs bénéficient de l’expertise de formateurs de renommée mondiale dans ce domaine.

Comme vous pouvez le constater, aucune partie du continent n’a été – ou n’est – laissée de côté. Le continent est en alerte, et nous nous faisons l’écho des faits marquants de l’actualité.

Bonne lecture.

Stéphane Kenmoe, rédacteur en chef

Cet article a été publié en avril 2025 par l’African Physics Newsletter. Il a été traduit en français par Afriscitech avec l’autorisation de l’American Physical Society.

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